Le sucre, ce doux poison

En effet, une consommation excessive de sucre peut être à l’origine de nombreuses pathologies telles que les caries dentaires, l’obésité, le diabète de type 2, les maladies cardiaques, etc… voire même le cancer*.

Voici quelques explications physiologiques pour mieux comprendre l’incidence du sucre sur notre santé.

• Le lien le plus connu est sans nul doute celui entre le sucre et les caries. Les bactéries présentes dans la bouche se nourrissent de sucre, produisant des acides qui endommagent l'émail des dents.

• Dans le cas de l’obésité, le sucre, en particulier le fructose ajouté, peut contribuer au développement de cette maladie. Il favorise le stockage des graisses dans le foie, augmentant ainsi l’appétit et entrainant une prise de poids excessive. Il peut conduire jusqu’à des lésions hépatiques graves pouvant aller jusqu’à la cirrhose, à la maladie de NASH ou encore au cancer du foie.

• La consommation excessive de sucre est un facteur de risque majeur pour le diabète de type 2. Elle peut entraîner une résistance à l'insuline, laquelle est à l'origine de cette pathologie.

• Le sucre peut augmenter les niveaux de triglycérides dans le sang, contribuant ainsi au développement de maladies cardiaques. Il peut également provoquer une inflammation chronique, un autre facteur de risque cardiovasculaire.

• Cette substance peut également être un puissant addictif pour certaines personnes, créant un cycle de consommation difficile à briser. Comme toutes les drogues , " le sucre entraîne une augmentation de la libération de la dopamine et active le circuit de la récompense, ce qui donne envie de renouveler l’expérience..." et qui conduit à "une incapacité à réguler sa consommation", explique Serge Ahmed en 2007, neurobiologiste et directeur de recherche au CNRS**.

• Et enfin, ne négligeons pas l’impact que le sucre peut avoir sur notre cerveau. Des études ont montré qu’il peut affecter le cerveau en provoquant des fluctuations de l'humeur, de l’énergie et impacter nos fonctions cognitives. C'est le cas d'une recherche de l'Inserm, soutenues par l'association France-Alzeimer et menée par le Dr Sylvaine ARTERO, qui indique que "Les résultats montrent que consommer des aliments avec une charge glycémique élevée est un vrai facteur de risque de la maladie d'Alzeimer" ***.