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Septembre 2018

Que penser des produits laitiers ?

fromage fait maison

La polémique est partout, et nous ne savons plus à quel Saint nous vouer. Entre les producteurs et les publicitaires qui veulent vendre à tout prix et les Vegan qui tentent de nous convaincre de ne plus manger aucun produit issu de l’agriculture animale, qu’en est-il réellement ? Voici donc mon point de vue sur les produits laitiers.

 

J’ai longtemps pensé que l’on devait manger de tout, en quantité raisonnable. Je continue à penser cela, sauf pour les produits laitiers, et vous allez voir pourquoi. 

 

De quoi parle t-on quand on évoque les produits laitiers ?

 

Les laitages auxquels nous faisons allusion ici, sont ceux issus de l’agriculture animale. Il s’agit donc des laits, yaourts, diverses crèmes (fraîches, glacées,…) et fromages fabriqués à partir des laits animaux.

 

A noter que le beurre est un peu à part. Il est certes réalisé à partir de lait animal, néanmoins, cet ingrédient a tellement été transformé lors de sa fabrication, qu’il ne présente pas les inconvénients des autres laitages. Vous pouvez donc continuer à concocter des délicieux gâteaux avec du beurre… et en plus, c’est meilleur !

 

Voici quelques définitions pour mieux comprendre : 

  • Les caséines représentent les protéines de lait. Il y a 82 % de protéines, pour le lait de vache et 40 % pour le lait maternel humain.

  • Le lactose est un glucide (sucre), présent dans le lait d'origine animale et humaine. 

 

Quelles sont les conséquences d’une consommation régulière de laitages ?

 

L’enzyme digestive propre au lactose, appelée la lactase, cesse d’être produite vers l’âge de 6-8 ans. On comprendra alors que la consommation des produits laitiers devient source de divers dysfonctionnements :

  • digestifs : ballonnements, maux de ventre, diarrhées (intolérance au lactose) et dans certains cas plus graves, c’est l’allergie pouvant aller jusqu’à l’oedème de Quincke (relevant de l’urgence médicale),

  • cutanés : acné, eczéma, rougeurs, etc…

  • respiratoires: les produits laitiers contribuent au maintien des allergies saisonnières ou non, telles que le rhume des foins, l’asthme…

  • articulaires : les laitages vont entretenir ou aggraver des inflammations comme l’arthrose, les sciatiques, les tendinites, les douleurs articulaires induites par les maladies auto-immunes, etc…

  • gynécologiques : les produits laitiers, notamment ceux provenant de la vache, favorisent la production excessive d’oestrogènes. Ils vont donc contribuer, chez la femme, à la formation de mastoses, fibromes, kystes ovariens, et autres dysfonctionnements au niveau des voies génitales.

  • Etc…

Tout le monde est différent, c’est pourquoi les symptômes et la gravité des dysfonctionnements divergeront selon les personnes.

 

Et la consommation de calcium alors ?

 

Sachez que oui, les laitages sont chargés en calcium. Malheureusement, en plus de la disparition de la lactase, ils sont riches en graisses, en caséine et le plus souvent en toxines (issues, notamment, des farines ingérées par l’animal). Précisons que le lait sera plus difficile à digérer que les fromages, yaourts et crèmes, car il contient plus de lactose. 

 

Voici une liste, non exhaustive, d’aliments apportant du calcium : 

  • Poissons gras : saumon, anchois, sardines, harengs fumés, fruits de mer.

  • Légumes crus à feuilles vertes : feuilles de blette, cresson, chicorée, épinards, scarole, laitue.

  • Crucifères : brocolis, choux.

  • Légumineuses : pois chiches, haricots blancs,

  • Oléagineux crus : amandes, noix, noisettes, noix de pécan, noix de cajou.

  • Fruits : rhubarbe, figues sèches, dattes, orange, raisins secs.

  • Graines : de sésame et de tournesol.

  • Aromates : persil, thym, basilic,…

  • Eaux dites « calciques » : Hépar, Contrex, Courmayeur, Quézac, etc…

 

Je vous entends déjà : « mais comment va-t-on faire sans produits laitiers ? »

 

Je revois encore mon mari me dire : « Impossible, je ne pourrais jamais me passer de fromage !!! ». Pourtant la solution est très simple : réduisez vos achats de produits laitiers pour ne pas être tenté, sans oublier de vous faire plaisir occasionnellement. Même si vous diminuez votre consommation de laitages, ne la supprimez pas totalement pour autant, au risque de ne vraiment plus du tout pouvoir digérer le lactose et/ou la caséine, voire même de déclarer une allergie. 

Parfois, selon l’ampleur des troubles, la suppression totale s’impose.

 

L’idéal serait de limiter vos apports en produits laitiers au quotidien et de n’en manger qu’une à deux fois par semaine, en remplacement des autres protéines animales (viande, oeufs, poisson ou fruits de mer). L’avantage est que vous les apprécierez encore plus !

 

Par ailleurs, les produits laitiers peuvent très facilement être remplacés par les laits végétaux. Ainsi, vous pouvez continuer, par exemple, à faire vos béchamels de la même façon en remplaçant le lait de vache par du lait de riz ou d’avoine ou de sarrasin, etc… Vous verrez aussi que les laits de coco, d’amande ou encore de noisette apporteront une touche originale et gustative à vos desserts.

 

Finalement, l’homme est-il fait pour manger des produits laitiers ?

 

Quand on y réfléchit bien, nous sommes la seule espèce vivante à continuer à consommer des produits laitiers à l’âge adulte. En effet, les autres mammifères boivent de l’eau une fois sevrés. 

 

De plus, vous ne trouvez pas un peu bizarre de consommer le lait destiné à un bébé d’une autre espèce ? Cela peut se comprendre pour nos bébés dans le cas où la maman ne souhaite pas, ou n’est pas en capacité d’allaiter. En effet, le lait est tellement nécessaire au nourrisson, que celui de provenance animale est une bonne solution de substitution. Préférez ici le lait de jument qui est celui dont la composition se rapproche le plus du lait de la femme. Cela permettra ainsi, de limiter le risque d’allergie ou d’intolérance. 

 

Ah ! J’allais oublier… vous vous demandez certainement ce qu’il en est pour mon mari. Non, non, il ne déprime pas ! Il a juste fini par s’habituer. Et ça, c’est la magie du corps humain. Celui-ci a besoin de 21 jours pour acquérir une nouvelle habitude. C’est d’ailleurs valable pour n’importe quelle (mauvaise) habitude ! Alors, finalement, qu’est ce que sont 21 jours comparés à un mieux-être pour toute une vie ?

 

A votre bien-être !

Carole Claeys

Sources

« Diététique de l’expérience » de Robert MASSON

« Ecosystème intestinal & Santé optimale » du Dr Georges MOUTON

« Mieux lire et comprendre vos analyses biologiques » du Dr Luc BODIN 

https://sciencepost.fr/2015/06/adultes-tolerants-lait-seraient-mutants/

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